Article adapté d’un thread Twitter – en savoir plus
Is there a taboo that prevents any scientific discussion about vaccines?
This is the question posed by this article that makes a correct factual analysis, namely that studies, even of good quality, that question the efficacy or safety of vaccines are censored by the official scientific community.
As an example, this author cites the studies from Danuta Skowronski, an epidemiologist from British Columbia university, who has shown a probable causal relationship, under certain conditions, between iterative vaccination against influenza and severe forms of influenza
Or the 2005 study from Simonsen showing that the decline of flu deaths wasn’t correlated with flu vaccination coverage as stated by scientific community experts and KOLS (Key opinion leaders).
The low effectiveness of influenza vaccines is now confirmed in each new season and Cochrane (Cohrane reviews of influenza vaccines are headed by Tom Jefferson from the Oxford Center for Evidence Based Medicine) has decided to stabilize its reviews since new studies don’t add anything new and influenza like infections, that are used to estimate vaccine effectiveness, have an epidemiology that is fluctuating and unreliable.
This censorship of scientific facts including those established with good methodology making causal relationship probable, hampers the scientific progress according to the author of the article.
But it is strange that the author clears the scientific community and especially the key opinion leaders from any responsibility and questions only the responsability from the anti-vaccine movement .
Anti-vaccine movements have been around for more than two centuries, but this tendency to systematically censor any questioning of the official discourse on science, and particularly, on vaccines, seems to be much more recent.
I believe that the author is doing an inversion of causality. It is the censorship and lack of transparency that fuels suspicion and favors anti-vaccine movements.
And as we say in French, we must look at “who benefits from the crime” that is to say, who benefits from this censorship. These are the key opinion leaders and the pharmaceutical industry, whose expertise and products cannot be questioned.
Y a-t-il un tabou qui empêcherait toute discussion scientifique au sujet des vaccins?
C’est la question posée par cet article qui fait une analyse factuelle correcte, à savoir que les études, y compris celles de bonne qualité, qui mettent en question l’efficacité et la sécurité des vaccins sont censurées par la communauté scientifique.
À titre d’exemple, l’auteur de l’article cite les études de Danuta Skowronski, une épidémiologiste de l’université de British Columbia au Canada, qui a montré qu’il existait une probable relation causale, sous certaines conditions, entre la vaccination itérative contre la grippe et des formes plus sévères de grippe.
Ou, autre exemple, l’étude de Simonsen de 2005, qui montrait que le déclin des décès dus à la grippe n’était pas corrélé à la couverture vaccinale, contrairement aux affirmations de la communauté scientifique et des leaders d’opinion (ou KOLs)
La faible efficacité des vaccins contre la grippe se trouve maintenant confirmée à chaque nouvelle saison et la Cochrane (Les revues Cochrane sur les vaccins contre la grippe sont dirigées par Tom Jefferson du Centre pour la médecine basées sur les preuves, CEBM, d’Oxford) a décidé de stabiliser les revues. Cela car les nouvelles revues n’améliorent pas les connaissances car l’épidémiologie des syndromes grippaux, qui ne sont souvent pas dus au virus de la grippe mais servent à évaluer l’efficacité du vaccin en l’absence de confirmation virologique, s’avère fluctuante et non fiable.
Cette censure de faits scientifiques, y compris ceux qui sont établis avec une méthodologie et qui rendent une relation causale probable, entrave les progrès scientifiques, d’après l’auteur de l’article.
Mais il est étonnant que l’auteur ne questionne pas la responsabilité de la communauté scientifique, et, en particulier, des leaders d’opinion dans cet état de fait, et n’accuse que les mouvements anti-vaccinalistes.
Les mouvements anti-vaccinalistes existent depuis que les premiers vaccins existent mais cette tendance à censurer systématiquement tout questionnement du discours officiel sur la science et en particulier sur les vaccins semble plus récente.
Je pense que l’auteur fait une inversion de causalité et que c’est la censure et le défaut de transparence qui promeut la suspicion et favorise le développement de mouvements anti-vaccinalistes.
Et comme nous le disons en français, il faut regarder “à qui profite le crime”, c’est-à-dire qui bénéficie de cette censure. En l’occurrence, c’est aux leaders d’opinion et à l’industrie pharmaceutique, dont l’expertise pour les premiers, et les produits pour les seconds, ne peuvent pas être mis en question.
Twitter est un réseau social qui permet à l’utilisateur d’envoyer des messages courts (tweets) n’excédant pas 280 caractères (ce qui explique l’emploi fréquent d’abréviations). Un thread Twitter est une série de tweets qui se succèdent, émis par un même auteur pour former un contenu plus long. L’auteur peut d’ailleurs numéroter chaque tweet pour les ordonner. Cet article est une reprise sous format blog d’un thread Twitter dont voici l’origine :