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Covid19 et létalité : la question du dénominateur (1)4 min de lecture

par Claudina Michal-Teitelbaum 25 Jan 2020
écrit par Claudina Michal-Teitelbaum 25 Jan 2020 769 vues
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En cette fin janvier, nous voyons fleurir les estimations de la létalité du Covid19. Mais pour faire des estimations de la létalité il faut d’abord estimer le dénominateur.

Article adapté d’un thread Twitter – en savoir plus

#coronavirus #Wuhan Il y a un petit mot que les « experts » les journalistes et les commentateurs ont tendance à oublier quand ils parlent des cas d’infections à coronavirus: « Il y a XX cas d’infections à coronavirus ». Ce petit mot est « connus » > il y a XX cas CONNUS.

C’est un petit mot qui change tout car ça change le DENOMINATEUR sur la base duquel on prétend évaluer la gravité potentielle d’une épidémie: il y a X% de décès (décès sur cas ou infections totaux), Y% de cas graves (cas graves sur cas ou infections totaux.

Or, à ce stade, on devrait être en capacité de savoir que les infections respiratoires humaines en général ont tout un spectre de manifestations cliniques qui vont de rien du tout (pas de symptômes) aux complications graves et au décès.

Ce n’est pas la première fois, très loin s’en faut, qu’on nous fait le coup et il semble que les journalistes et les experts aient la mémoire très très courte.

J’écrivais il y a quelques années, dans un article non publié que la même chose s’était produite pour le virus H5N1. Des chercheurs avaient eu l’idée originale de tester la sérologie des populations concernées et avaient trouvé que jusqu’à 7% de la population rurale avait été infectée alors qu’officiellement seuls quelques centaines de cas étaient répertoriés sur la base desquels on avait calculé la létalité, qui semblait alors très élevée.

Une controverse s’en suivit. Mais la réalité est celle-ci: un rhume ressemble à un autre rhume, il y a des dizaines de millions de rhumes en France chaque année. Quant à ceux qui sont infectés mais ne sont même pas enrhumés… (on parle alors de formes asymptomatiques).

Concernant le H5N1 une méta-analyse avait été effectuée en 2012 concernant la séroprévalence du virus. Elle avait montré une prévalence des anticorps (personnes infectées) de 1 à 2% . À l’échelle mondiale cela équivaut à 70 à 140 millions de personnes. (science.sciencemag.org/content/335/60…)

Les coronavirus sont une famille de virus régulièrement surveillée par l’institut Pasteur dans le cadre de la surveillance des maladies respiratoires. Les virus retrouvés chez l’homme ont probablement transité par l’animal il y a plus ou moins longtemps (pasteur.fr/fr/file/29356/…)

C’est aussi le cas, on le sait, pour le virus de la grippe.

A l’heure actuelle il y a peut-être 10 000 personnes, peut-être un million, qui ont déjà été contaminées par ce virus ou apparenté.

Le critère de gravité de ce type de pathologies ne peut être la proportion de cas CONNUS qui décèdent, mais devrait être plutôt l’état de santé des personnes qui décèdent.

En effet, si l’état de santé des personnes qui décèdent est généralement très dégradé, cela peut être considéré comme un indicateur de bénignité de l’infection, puisque l’on sait que des infections habituellement bénignes peuvent être fatales pour des personnes dont l’état de santé est très dégradé.

A ce titre les informations qu’on peut glaner sont tout à fait rassurantes. (pasteur.fr/fr/centre-medi…)

So: DON’T PANIC


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Twitter est un réseau social qui permet à l’utilisateur d’envoyer des messages courts (tweets) n’excédant pas 280 caractères (ce qui explique l’emploi fréquent d’abréviations). Un thread Twitter est une série de tweets qui se succèdent, émis par un même auteur pour former un contenu plus long. L’auteur peut d’ailleurs numéroter chaque tweet pour les ordonner. Cet article est une reprise sous format blog d’un thread Twitter dont voici l’origine :

1/n #coronavirus #Wuhan Il y a un petit mot que les "experts" les journalistes et les commentateurs ont tendance à oublier quand ils parlent des cas d'infections à coronavirus:" Il y a XX cas d'infections à coronavirus ". Ce petit mot est "connus" > il y a XX cas CONNUS.

— Claudina MICHAL-TEITELBAUM (@MartinFierro769) January 25, 2020
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Claudina Michal-Teitelbaum

Médecin Généraliste travaillant en PMI (Protection Maternelle et Infantile), chercheuse indépendante, aucun lien d’intérêts avec les industries de santé et refusant la visite médicale.

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A propos des auteurs

A propos des auteurs

Claudina Michal-Teitelbaum, médecin PMI (rédactrice, ‎@MartinFierro769 sur twitter) et Zohan, généraliste anonyme (mise en forme du site). Corinne Challand a rejoint le groupe (animation et mise en page). Tous trois déclarent n’avoir aucun lien d’intérêts avec les industries de santé et refusent la visite médicale. Le site n’est financé que par leurs fonds personnels.
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